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Les Timbres et la Peinture

27 mai 2007

Je vends

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1 avril 2007

Le dessin

L'Homme vitruvien par Léonard de Vinci

L'Homme vitruvien par Léonard de Vinci

Dessiner (c'est-à-dire l'acte de créer un dessin) désigne l'action de tracer des marques sur une surface (une feuille de papier par exemple), en y appliquant une pression, ou par le déplacement d'un outil sur cette surface. Ces marques peuvent soit représenter ce que perçoivent nos yeux ou notre imagination, soit, comme dans le cas du dessin automatique, être le simple résultat du déplacement automatique de notre main au-dessus de la dite surface. Dans le cas de la graphomanie entopique - qui consiste à tracer des points aux endroits où la feuille de papier présente des impuretés ou des irrégularités dans sa couleur, puis à relier ces points par des lignes — le papier n'est plus seulement le support du dessin, mais il en devient le sujet même.

Les principales méthodes

Les principales méthodes utilisées sont : le tracé de lignes, le hachurage (parallèle, croisé, courbe ou aléatoire), le griffonnage, le pointillé, le dégradé.

Parmi le matériel de dessin le plus commun, on trouve le crayon, le fusain, le pastel, la pierre noire, la sanguine, la craie blanche ainsi que la plume et l'encre de Chine. Mais tous les matériaux de dessin ne sont pas fabriqués à base d'eau ou d'huile : certains s'appliquent à sec sur le support, sans aucune préparation. Néanmoins, on peut trouver des pastels à base d'huile, des crayons à base de cire ou de peinture à l'eau...

Différences entre le dessin et la peinture

La principale différence entre le dessin et la peinture est que lorsqu'il dessine, l'artiste utilise des couleurs pures, et ne peut les mélanger avant de les appliquer (tandis qu'en peinture, de nouvelles couleurs sont obtenues par mélange des couleurs de base). En terme d'application sur le support, le dessin entraîne une sorte de gravure alors que la peinture travaille par aplats. Le dessinateur multiplie donc les traces afin d'obtenir ses aplats.

L'apprentissage du dessin à partir d'œuvres d'art

L'apprentissage du dessin à partir d'œuvres d'art

Les couleurs obtenues sur le support peuvent se mélanger suite à une interaction chimique. Toutefois, ce mélange n'est le plus souvent qu'un effet optique obtenu par la superposition des couleurs sur le support (lorsque la lumière traverse les couches successives de couleur), ou par la juxtaposition de petits points de couleurs différentes (qui fait que l'œil humain, incapable de discerner un tel niveau de détail, perçoit un mélange des différentes couleurs).

Le dessin d'atelier à partir d'un modèle vivant

Le dessin d'atelier à partir de modèle vivant

Il est intéressant de noter que les artistes utilisant des techniques telles que les pastels ou les crayons de couleur nomment leurs compositions des peintures.

Rapidité

Le dessin est souvent utilisé pour la rapidité de sa mise en œuvre, et on parle alors de schéma, de croquis, d'esquisse pour exprimer cette première phase d'un travail plus important ou plus fouillé.

Dessin d'enfants

Le dessin est souvent l'une des premières formes d'expression de l'enfant. Il permet à l'enfant d'exprimer ce qu'il ne peut exprimer autrement. Il a de ce fait souvent été utilisé par les pédagogues et les psychologues pour analyser les sentiments des enfants.

31 mars 2007

Le cerra-colla

Le cerra-colla est une technique de peinture à l'huile, à base de cire. Mélange de colle de caséine et de cire savonnée, cette technique à l'avantage de se pratiquer sur n'importe quel support brut.

Comme la détrempe elle s'utilise en glacis transparents successifs.

Mode de préparation

Il s'agira d'abord de préparer séparément les produits.

1) Préparation de la colle de caséine :

Ingrédients : Fromage blanc à 0%, ammoniaque, eau. Matériel: tissu en coton (mouchoir ou autre), un bol, un flacon avec bouchon.

  • Le fromage blanc est à faire égoutter dans un tissu durant toute la nuit. Le lendemain matin, placer le fromage blanc égoutté dans un bol et ajouter un peu d'eau pour le fluidifier. Ajouter enfin de l'ammoniaque (quelques gouttes suffisent); remuer vivement à l'aide d'une spatule en bois : le fromage blanc se transforme en colle de caséine (blanc jaunâtre relativement translucide).
  • Cette colle se conserve environ 15 jours; il suffit d'ajouter un peu de camphre (pharmacie)dans le récipient. (camphre et ammoniaque sont volatils, donc les odeurs disparaîtront peu à peu.)

2) Préparation de la cire savonnée :

Ingrédients : Cire vierge d'abeille (pharmacie), eau, ammoniaque (pharmacie)

Matériel : Un bol, 2 casseroles, une plaque électrique, un flacon avec bouchon.

Dans la plus petite casserole on verse 100 gr d'eau et 25 gr de cire vierge d'abeille. Placer la petite casserole dans la plus grande qui contient de l'eau (bain marie). En peu de temps sous l'action de la chaleur progressivement la cire se liquéfie dans l'eau.

Lorsque la transparence requise de l'eau apparaît on ajoute de l'ammoniaque : le liquide se transforme aussitôt en un liquide laiteux, blanchâtre que l'on nomme cire savonnée. Bien remuer avec un bâton en bois.

  • Voici donc les deux produits prêts !

Pour obtenir cette cerra-colla, il suffit de mélanger un volume de colle de caséine à un volume de cire savonnée. Ce mélange se fait sans difficultés particulières, à froid ! On bouchera le récipient en agitant fortement la préparation pour garantir l'homogénéité du mélange.

  • Ce mélange peut se garder environ deux mois au réfrigérateur; dès que l'odeur en est trop prononcée, refaire la mixture !

3) Technique de la cerra-colla :

Matériel

  • Une palette genre carreau de céramique
  • Couteaux à peindre (2 à 3)
  • Pinceaux poil de martre
  • Pot à eau + récipient peu profond pour contenir un peu d'eau
  • Pigments en poudre (détaillant articles beaux-arts): a)Proplasma :créer deux nuances avec : ocre jaune + bleu de cobalt = gris moyen. Terre d'ombre naturelle + bleu de cobalt = gris foncé. b) + pigments de couleur (ATTENTION : ne pas utiliser avec cette technique les pigments qui ne résistent pas aux bases avec de la cerre-colla : blanc de zinc, blanc d'argent, jaune indien, laque carminée, laque de garance, vert véronèse, violet de cobalt, bleu de prusse, brun de cassel, bleu outremer).

4) METHODE

Sur un carreau de céramique, mélanger un volume identique de pigment en poudre et de cerra-colla. Utiliser un couteau à peindre pour produire une pâte homogène.

Cette pâte sera ensuite diluée avec plus ou moins d'eau lors de l'application des couches de peinture. Le travail s'ébauche d'abord en travaillant les zones d'ombre à l'aide des teintes proplasma, puis les lumières à l'aide du blanc de titane. lorsque la gamme tonale est suffisamment établie on superpose la couleur à l'aide de glacis successifs et transparents.

Cette peinture étant indélébile en séchant on aura soin de laisser les pinceaux en attente immergés dans le récipient décrit plus haut et que l'on nomme : palette d'eau. Lorsque la peinture est achevée et bien sèche la chauffer doucement (soleil) puis la brosser pour lui donner un aspect satiné.

Vernissage :

En utilisant seulement de la cire savonnée. Bien laisser sécher avant de vernir. Cette couche étant sèche, lustrer doucement avec un chiffon doux.

31 mars 2007

Le tempera

La tempera (tempera all'uovo) est la principale technique de peinture d'art utilisée en Europe durant le Moyen Âge. C'est un procédé de peinture à la détrempe utilisant soit le jaune d'œufs (peinture sur panneaux de bois), soit le blanc d'œufs (peinture sur parchemin autrement dit l'enluminure) comme médium pour lier les pigments. Parfois d'autres substances comme le lait, le miel ou diverses gommes végétales étaient aussi utilisées. On utilise un enduit à base de craie ou de plâtre, lorsqu'il s'agit de peindre sur un panneau en bois ou sur une paroi murale. Au XVe siècle cette technique est aussi utilisée sur toile.

Quand la peinture à l'huile fut inventée vers la fin Moyen Âge, la tempera continua encore à être employée pendant un certain temps en tant que sous-couche recouverte par un vernis à l'huile translucide ou transparent. Cette technique transitoire mixte fut suivie par une technique de peinture à l'huile pure, qui remplaça presque totalement la tempera au XVIe siècle.

Les techniques de la peinture à la tempera peuvent être fastidieuses lorsqu'elles sont utilisées avec les techniques traditionnelles. Il y a différentes techniques comme l'application de nombreux petits traits appliqués en hachure, ou la peinture en glacis (superpositions de couches transparentes).

Les véritables peintures exécutées avec une tempera d'œufs sont tout à fait permanentes. Cependant, le terme tempera est également employé actuellement par quelques fabricants pour désigner la peinture ordinaire utilisée pour des affiches, et qui est une forme bon marché de gouache (peinture à l'eau opaque) qui n'a rien à voir avec la véritable tempera d'œufs.

31 mars 2007

Le pastel

Le pastel désigne une technique picturale mettant en œuvre des bâtonnets de pastel, à mi-chemin entre le dessin et la peinture.

Histoire de la technique du pastel

Le pastel a vraisemblablement été inventé en France et en Italie à la fin du XVIe siècle et a été utilisé par Léonard de Vinci grâce à l'impulsion de Jean Perréal.

Le pastel connaît son âge d'or pendant le XVIIe siècle, où ses couleurs franches et son aptitude à imiter fidèlement les tissus, les textures et les lumières le rendent indissociable de l'art du portrait. Il est utilisé par de nombreux peintres comme Rosalba Carriera, Charles Le Brun, Robert Nanteuil ou Joseph Vivien.

Au XVIIIe siècle, le pastel connaît son apothéose. Il est notamment utilisé par Maurice Quentin de La Tour, le 'prince des pastellistes', qui met au point une méthode de fixation du pastel aujourd'hui disparue. Jean Siméon Chardin, Jean-Baptiste Perronneau et Jean-Étienne Liotard explorent d'autres voies plus spontanées ou intimistes. Le pastel, symbole de la grâce de l'Ancien régime, tombe en désuétude peu après la Révolution au profit du néo-classicisme et de la peinture à l'huile.

Bien que le pastel n'ait plus jamais retrouvé sa place dans le monde artistique, il continuera à être utilisé, notamment par les impressionnistes (Edgar Degas) et par les nabis (Édouard Vuillard).

Technique du pastel

La technique du pastel est apparentée à la fois au dessin et à la peinture. Certains artistes utilisent une technique apparentée au fusain basée sur l'utilisation de lignes et l'estompage, d'autres utilisent une technique apparentée à la peinture avec superposition de masses épaisses de couleur.

Spécificités

Dans tous les cas, le pastelliste applique les bâtonnets de pastel sur un support qui peut être une feuille de papier à gros grains, de carton ou une planche de bois. Les bâtonnets sont friables et laissent des pigments sur le support, en s'accrochant à ses pores. L'instabilité du pastel permet au pastelliste d'étaler des pigments de pastel sur le support afin de mélanger les couleurs ou de créer des effets de fondus.

Les possibilité du pastel sont très riches. Le pastelliste peut utiliser ses bâtonnets de différentes manières:

  • utilisation du chant pour des traits précis ;
  • utilisation de la tranche pour le travail des surfaces ;
  • utilisation de pastel écrasé pour l'étaler sur le support et produire une zone de couleur floue.

Une pression contrôlée et ces trois techniques permet une grande richesse de traits et de textures, mais la vraie force du pastel est certainement la pureté et la vibration de ses couleurs.

Le pastelliste peut à la fois utiliser des couleurs pures (application simple des bâtonnets), le mélange de couleurs par fusion (le pastelliste étale une couleur sur l'autre) et le mélange optique (le pastelliste superpose des traits de couleur).

L'instabilité du pastel implique une technique de conservation particulière car un pastel non fixé se dégrade au moindre contact. Il est donc nécessaire de fixer les œuvres lors de leur finition ou de les stocker à plat, face peinte contre une feuille de papier cristal.

Le pastel permet un contact direct entre les pigments couleur et le support car il ne nécessite pas un liant liquide de type huile. La texture du support est ainsi très importante car elle conditionne directement l'aspect final de l'œuvre. Les pastelistes utilisent donc de préférence des papiers à gros grain pour des effets de texture. Ce dernier a également l'avantage de se saturer moins rapidement.

La couleur du support a également son importance dans la composition car le support est très souvent visible une fois l'œuvre achevée. Il est ainsi courant qu'un pastelliste choisisse un papier de couleur complémentaire à son sujet pour le faire ressortir.

Matériel

Le pastelliste utilise un certain nombre d'outils en plus des bâtonnets de pastel:

  • des estompes, qui sont le plus généralement des petits tortillons de papiers ou de tissu, permettant d'étaler le pastel sur le support avec précision, pour créer des fondus ou des mélanges de couleur ;
  • des pinceaux ou ses doigts, pour la même finalité. L'utilisation des doigts pour étaler le pastel permet des effets de grande précision et le massage produit sur les doigts du pasteliste est une des raisons de la réputation de sensualité attachée au pastel ;
  • une éponge, pour étaler le pastel, effectuer des effets grâce à l'humidité ou retirer une couche de pastel ;
  • une gomme « mie de pain, » qui est apparentée à de la pâte à modeler et dont la texture collante permet de retenir les particules de pastel. Cet outil indispensable au pasteliste permet de corriger ses erreurs mais aussi de dessiner en négatif en retirant de la couleur ;
  • un fixatif. Le pastel étant instable, une œuvre finie se dégrade rapidement si elle est manipulée ou si elle est mal conservée. Le fixatif est un produit chimique semblable à de la laque, disponible en aérosol ou sous forme liquide. Il permet de fixer les pigments de couleur sur le support au prix d'une dégradation de la luminosité et d'un léger empâtement des couleurs.

Un pastel de Louis XV par Quentin de La Tour

Un pastel de Louis XV par Quentin de La Tour

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31 mars 2007

La peinture à l'huile

Cet article fait partie de
la série Peinture

Liste des peintres
Portail Histoire de l'art

La peinture à l'huile est un médium de peinture, qui utilise un mélange de pigments et d'huile siccative, permettant d'obtenir une pâte plus ou moins consistante. L'huile utilisée est généralement l'huile de lin ou l'huile d'œillette.

La peinture à l'huile sèche plus lentement que la peinture acrylique et permet de mieux mélanger les couleurs ou de récupérer plus facilement un défaut.

Ce que l'on appelle séchage, est en réalité une oxydation de l'huile qui durcit, sans changer l'aspect de l'œuvre, et en quelque sorte, emprisonne les pigments et permet la conservation de la peinture.

Il est également possible d'obtenir des effets de matière ou de reliefs avec une pâte assez consistante. L'utilisation d'une spatule appelée aussi couteau permet par exemple d'obtenir du relief et d'augmenter ainsi la matière de l'œuvre.

Technique

Les peintres ont toujours utilisé, pour fixer les couleurs, des matières agglutinantes, comme les gommes, la colle de peau, l'œuf, la cire, la Chaux, etc. Vers la fin du Moyen Âge, on trouva le procédé de l'huile siccative, et les frères Van Eyck furent les premiers à appliquer avec maîtrise la nouvelle technique. Jusqu'au XXe siècle, les peintres, ou leurs élèves, broyaient eux-mêmes les couleurs, pigments en poudre, avec l'huile de lin ou l'huile d'oeillette, qui sont siccatives et restent transparentes en séchant, ils les employaient aussitôt et n'avaient pas, comme aujourd'hui, la facilité d'acheter des tubes de couleur toute préparée, broyée mécaniquement le plus souvent.

La technique est restée longtemps immuable : le peintre dessinait sur la toile ou sur le panneau de cuivre ou de bois préparé, peignait en grisaille, en couche mince, sur ce dessin, en donnant l'effet de lumière par le jeu des ombres et des reflets, puis, une fois cette première couche bien sèche, la recouvrait de glacis teintés, transparentes, donnant la coloration. Le tout formait une surface bien unie, comme une toile cirée. Puis les audacieux osèrent accentuer les lumières en leur donnant une épaisseur, ce procédé devint général, et de nouvelles techniques sont nées, peinture en pleine pâte, par touches séparées, avec ou sans ébauche préparatoire, les théories de Chevreul, les découvertes des physiciens créerent un mouvement d'où est sorti le pointillisme, avec la décomposition de chaque ton en tons primaires, comme celle de la lumière solaire par le prisme en spectre coloré. Des techniques nombreuses, des théories, des écoles ont vu le jour et il en naît constamment de nouvelles.

Pour le débutant qui ne sait rien, il vaut mieux apprendre une technique assez simple, qui permet de peindre ce qu'on voit, comme on le voit, et qui pourra, par la suite, être abandonnée et remplacée par une autre plus conforme au goût, au tempérament et à la créativité de l'artiste.

La peinture à l'huile peut aussi se fabriquer chez soi. Compte tenu du prix auquel elle est vendue dans le commerce, cette technique peut s'avérer très intéressante pour des débutants ou des fonds à faire sur des grandes toiles. Il faut pour cela utiliser des pigments de couleur spéciaux, mélangés à des ingrédients de cuisine (farine, vinaigre, jaunes d'œufs, fromage blanc, miel... selon les recettes). Il vaut généralement mieux utiliser cette peinture sur des supports rigides, type toile cartonnée, bois, contreplaqué, etc.

Traditions

La peinture à l'huile, telle que l'ont inventée les Hollandais - dont Jan van Eyck, repose sur des principes simplifiés par les progrès de la technique. Il n'est plus nécessaire de tout faire à la main, depuis la préparation des supports jusqu'au mélange des couleurs, ni d'effectuer un tour du monde et en rapporter des produits de base ; enfin nul n'est besoin de torturer un maître d'atelier pour en extraire quelque secret. Les manuels sont très didactiques et les marchands de couleurs parfaitement documentés. Le matériel de peinture représente un gros marché qui repose sur une offre et une demande également pléthoriques.

Le liant relie comme son nom le laisse supposer, les éléments colorés entre eux - appelés pigments. En ce cas il est à base d'huile de lin purifiée. On peut améliorer la pâte avec des résines. Van Gogh lui-même utilisait ce procédé, en grand technicien.

Le médium rend cette pâte initiale plus malléable et donc plus facile à étaler. Il est à base d'huile que l'on appelle « gras » et d'essence que l'on dira « maigre » par opposition. En effet, l'huile de lin est beaucoup plus grasse que l'essence de térébenthine rectifiée. Si on utilise l'huile d'oeillette et l'essence de pétrole, le décalage est le même.

Le vernis est un complexe de type médium, dont la définition mériterait un chapitre à lui tout seul.

La tradition veut que l'on commence par définir un support propre et adéquat, qui varie du papier à la toile de lin, dûment apprêtée à l'acrylique ou au fameux Gesso, et que l'on nourrisse ce support de couches successives au fur et à mesure qu'elles sèchent. Et plus on avance, plus les couches sont grasses. L'explication en est très simple. Les couches maigres mettent moins de temps à sécher définitivement. Elles entreraient en conflit avec les précédentes si elles étaient plus grasses parce qu'elles traîneraient à se rétracter à leur tour, d'où un phénomène variant entre la peau d'orange et celle du reptile au cours de la mue... À éviter, selon les traditions.

Ce phénomène bien compris, le problème reste entier : la toile est encore vierge. Selon la tradition, il est bon d'arriver devant le support avec un projet ou à la rigueur : une grande détermination.

Deux approches majeures

Née des ateliers classiques et des grands formats tels qu'ils garnissent nos musées, la tradition reste la base référentielle de nombreux peintres. Les couches picturales du tableau sont nombreuses et exploitent les transparences de certains pigments, alliée à celle, plus évidente, des médiums. On les appelle « jus », « glacis », « vellatures »... Par opposition à « pâte », « matière », « charge »... Cette tradition donne à la peinture à l'huile toute sa subtilité et sa profondeur. La lumière peut, si elle est bien construite sur un support savamment préparé, sortir du fond du tableau, du fait de la place qui lui aura été réservée tout au long de l'exécution.

L'huile traditionnelle d'atelier implique une mise en œuvre longue et capricieuse, dont les secrets sont scellés avant tout par le génie des illustres artistes qui lui ont donné son statut prestigieux. Si le contour de Vermeer reste un mystère, est-ce du fait d'un procédé ou d'une inégalable légèreté ? Les lumières de Vinci sont-elles calculées ou miraculeuses ? Les touches de Degas ont-elles un sens ou une inspiration ? Il est des œuvres devant lesquelles l'inévitable « c'est parce que » devient muet.

L'autre façon d'entreprendre l'huile est beaucoup plus récente et date de l'invention du tube par l'industrie de la peinture. Séduits par cette nouveauté, les artistes ont échappé à la clairière intérieure de leur atelier pour rejoindre celle des bois. Quelques contraintes les accompagnaient : celle du format à transporter - à l'aller et au retour, et celle du temps Chronos. Il leur fallut se créer une technique pour saisir le motif dans sa fugitive cohérence. Les précédents du genre tenaient plus de l'esquisse et du brouillon préparatoire que de l'œuvre achevée. Ils réinventèrent « la touche », seul moyen de rendre et la couleur et la lumière possible en une seule fois. Impressionnisme, pointillisme, post-impressionnisme, fauvisme, expressionnisme, tous ces courants n'ont cessé d'explorer les limites de la peinture à l'huile dite alla prima - autrement dit première couche.

La réflexion sur la peinture a considérablement évolué. La technique et sa maîtrise ont perdu une partie du prestige qu'elles avaient gagné au cours de nombreux siècles d'histoire. Par le fait d'un décalage. La vraisemblance avait pris plus d'importance que le sens pictural dans l'appréciation du genre. La révolution de l'art moderne constitue un retour du sens au delà des moyens, par dessus la capacité technique à représenter le monde. Plus tard, ce débat du sens et des moyens réapparaîtra sous une autre forme, au bout de l'abstraction : quand le sujet est « dépassé », il ne reste que la question de l'outil.

Historique

L'invention de la peinture à l'huile est attribuée au peintre hollandais Jan van Eyck (1375-1440), mais le procédé consistant à mélanger les pigments dans l'huile était déjà connu de Theophilus au XIIIe siècle.

Les premiers tableaux à l'huile, qui pouvait être extraite de la lavande, de l’aspic, du pavot ou de la noix, ont été peints sur des panneaux de bois. Les panneaux étaient imprégnés de plusieurs couches de colle et d'enduit, puis ils étaient marouflés d'une fine toile afin de limiter les effets de dilatation ou de rétraction du bois. L'inconvénient de cette technique était que la dimension des tableaux était relativement limitée.

C'est à partir du XVe siècle que l'utilisation de châssis entoilés fait son apparition. La toile la plus couramment utilisée est le lin. Elle doit être recouverte d'une couche d'enduit qui permet à la peinture de s'accrocher.

Fabrication et stockage de la couleur à l'huile

La couleur à l'huile se fabrique en mélangeant intimement les pigments déjà réduits à l'état de poudre avec le liant. Cette action se nomme broyage des couleurs.

Au début, les artistes broyaient eux-mêmes les couleurs dans leur atelier juste avant de les utiliser. Ils n'avaient pas de moyen de conserver très longtemps ces couleurs.

Dès le début du XIXe siècle apparurent des vessies de porc destinées à contenir et à conserver les couleurs à l'huile. Les tubes d'étain ont été inventés vers 1840. Ces nouveaux récipients étaient beaucoup plus pratiques que les vessies de porc et permettaient de conserver les couleurs intactes plus longtemps. C'est grâce aux tubes d'étain que les peintres impressionnistes ont pu sortir de leur atelier pour aller peindre leurs paysages sur le motif, c'est-à-dire dans la nature.

31 mars 2007

L'acrylique

La peinture acrylique est un médium de peinture utilisant des pigments traditionnels mélangés à des résines synthétiques. Elle a été inventée au Mexique au milieu du XXe siècle par des chimistes de l'Institut National Polytechnique de Mexico et mise sur le marché en 1950. Elle apparaît en France dans les années 1960.

Elle a l'avantage de se diluer à l'eau et de sécher vite, ce qui permet de travailler plus rapidement les différentes couches mais aussi d'être très solide et indélébile. Ainsi, une peinture acrylique sèche macule irrémédiablement un support. On ne pourra la nettoyer qu'avec des solvant puissants.

Composants

La peinture acrylique est constituée de deux éléments: Les pigments, similaires à ceux de la peinture à l'huile, ils sont d'origine minérale ou chimique. Le niveau de broyage de ces pigments détermine la qualité de la peinture et sa finesse. Le liant est une résine acrylique ou acrylo-vinylique. Les pigments sont mélangés à ce liant avant d'être broyés. La qualité du liant peut etre plus ou moins fluide selon le type de peinture ou selon les fabriquants. Un autre élément est quelquefois ajouté à la peinture pour en augmenter le volume, la charge, qui peut etre du talc ou de la craie.

Médium

Le médium principal de la peinture acrylique est l'eau, elle dilue la peinture et facilite son application, toutefois elle ne permet pas d'appliquer des effets. Des médiums à peindre pour l'acrylique permettent de réaliser ces effets comme l'empatement, ou la texturation. On peut aussi mélanger la peinture avec du sable ou d'autres materiaux. On ne peut pas la mélanger ou la diluer avec de l'huile ou de l'essence, comme pour la peinture à l'huile, mais dans le cas de techniques mixtes on peut commencer un tableau à l'acrylique et le continuer à l'huile (pas l'inverse)

31 mars 2007

La gouache

La gouache (de l'italien Guazzo) est une peinture à l'eau gommée, comme l'aquarelle, couvrante et opaque. Le liant ou solvant utilisé pour cette peinture est traditionnellement l'eau gommée (gomme arabique) et elle se dilue à l'eau. Comme pour toutes les techniques artistiques, désigne à la fois le matériel et le résultat.

Certaines peintures du Moyen Âge ont été assimilées à des 'gouaches' sans qu'elles possèdent vraiment toutes les propriétés de séchage rapide et d'opacité des gouaches actuelles. À l'origine, la gouache était une aquarelle à laquelle était ajouté un constituant permettant de conserver la luminosité de la peinture tout en la rendant couvrante (un composant crayeux le plus souvent).

Les liants utilisés actuellement dans l'industrie sont des liants méthylcellulosique et la glycérine.

Autoportrait au jardin, une gouache de F. Schwinge

Autoportrait au jardin, une gouache de F. Schwinge

31 mars 2007

Le Lavis ( encre de Chine )

Le Lavis est une technique de peinture consistant à n'utiliser qu'une seule couleur (à l'aquarelle ou à l'encre de Chine) qui sera diluée pour obtenir différentes intensités de couleur. Le blanc est obtenu par la blancheur du support ou parfois par réhaut de blanc (craie, gouache ou encre de chine blanche par exemple).

Origines

Cette technique provient de Chine (VIe siècle) et a longtemps été utilisée en Corée (Modèle:??e siècle) et au Japon (Xe siècle, nommé sumi-e).

En Extrême Orient le trait jeté est le signe du souffle de la vie. Il est jeté avec vigueur sur la feuille suivant un flux naturel. Ce flux ne peut revenir en arrière, il laisse définitivement sa trace sur le papier. Une notion de spontanéité est donc omniprésente et correspond tout à fait aux caractéristiques de cette technique. Ce raisonnement est certainement issu de la philosophie taoïste chinoise, imprégnant toutes les techniques et la culture d'Extrême Orient. C'est probablement une des principales raisons pour laquelle cette technique restera implantée et non supplantée aussi longtemps en Extrême Orient.

C'est seulement à la Renaissance que le lavis sera utilisé par les Européens.

Utilisation

En Extrême Orient, elle sert à décorer éventails, paravents, et toute sortes d'accessoires. Elle est utilisée pour accompagner les poèmes, pour la peinture ainsi que pour l'illustration d'histoires sur des rouleaux.

Les lavis y seront généralement exécutés à l'aide d'un pinceau à lavis, mais parfois également au doigt et à l'ongle ou avec divers outils.

En Europe, l'utilisation du lavis chez les grands peintres classiques servira principalement d'outils pour étudier les clair-obscur. Le meilleur exemple est sûrement Rembrandt qui choisissait le lavis pour tous ses croquis ou encore Nicolas Poussin qui créait des petites maquettes avec personnages qui lui permettait de choisir la lumière souhaitée puis immortaliser la scène à l'aide du lavis.

La difficulté principale du lavis, comme pour l'aquarelle, réside dans le fait qu'elle n'autorise pas de retour en arrière, une autre difficulté plus spécifique au lavis réside dans le fait que son utilisation doit être aussi minutieuse que grossière.

31 mars 2007

L'aquarellle

L’aquarelle est une technique picturale utilisant à l'instar du lavis l'eau comme médium mais s'en différencie par l'utilisation de couleurs. Il s'applique généralement sur du papier épais. L'une de ses principales propriétés est la transparence. Un de ses principaux avantages étant la rapidité d'exécution. Un de ses principaux inconvénients est la difficulté.

Tulipes peintes à l'aquarelle

Tulipes peintes à l'aquarelle

Description

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On trouve généralement l'aquarelle sous forme de pastilles (godets, demi-godets) ou de tubes, mais aussi de crayons appelés crayons aquarellables.

L'aquarelle est constituée :

D'autres éléments peuvent entrer dans sa composition pour améliorer ses qualités de dilution.

Les tubes d'aquarelle contiennent exactement le même produit que les godets. Il est donc possible de remplir les godets vidés avec des tubes, moins onéreux, ceux-ci durciront en séchant. Il est cependant recommandé de procéder en plusieurs couches.

Applications

L'aquarelle est utilisée selon la technique du lavis, c'est-à-dire diluée avec plus ou moins d'eau, lui donnant plus ou moins de transparence, et différents effets en fonction du papier.

L'aquarelle se prête bien au travail d'esquisse et aux carnets de voyage, comme le montre les célèbres carnets d'Eugène Delacroix parce que facilement transportable, elle permet de monter rapidement en couleur une image préalablement croquée au crayon ou à l'encre de Chine. (Attention l'encre en recharge des stylos plumes n'est pas de l'encre de chine et se dilue dans l'eau après séchage).

L'aquarelle est cependant également utilisée pour des peintures très poussées et très longues à mettre en œuvre, comme l'on montré Albrecht Dürer, William Turner, Jean-Baptiste Isabey et tant d'autres.

Depuis le XIXe siècle et encore aujourd'hui, c'est une des techniques les plus utilisées dans les illustrations, elle rencontre par exemple un grand succès dans les livres pour la jeunesse, notamment pour la possibilité de douceur de ses traitements.

L'aquarelle est également très utilisée pour la réalisation de décors de dessins animés en animation traditionnelle.

Sa simplicité apparente en fait un outil très attirant pour les novices mais la difficulté réelle (très peu de possibilité de repentir, comme avec le lavis) en fait une des techniques les plus difficiles à maîtriser et peut très rapidement les lasser.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La peinture rupestre que l'on peut encore observer de nos jours dans différentes cavernes autour du monde, est certainement la première trace d'aquarelle, le liant y était généralement la salive du peintre et les pigments limités à de l'ocre et du noir.

En Égypte l'aquarelle est utilisée depuis au moins -1250, elle a servi à recouvrir les murs dans les pyramides des pharaons.

Dans la civilisation chinoise, l'aquarelle est sensiblement liée à l'invention du papier il y a environ 2000 ans.

Moyen âge et renaissance

On trouve l'utilisation de l'aquarelle durant le Moyen Âge en Afrique de l'Est et dans toute l'Asie du Moyen-Orient à l'Extrême-Orient (où elle sera souvent mélangée au lavis) en passant par l'Asie centrale, comme en Iran où l'art persan a laissé de nombreuses aquarelles.

Elle accompagnera également l'art de l'enluminure en Occident.

En occident, Albrecht Dürer (1471-1528) est certainement un des premiers grands maîtres de l'aquarelle, il la développera avec une grande finesse, souvent mélangée à de l'encre et de la gouache.

Les miniatures et les portraits seront deux éléments très utilisés dans le développement de l'aquarelle.

La facilité de transport de l'aquarelle permettra de représenter les découvertes du Nouveau monde puis des colonies occidentales.

Technique

Les différents outils

L'outil principal est, bien évidemment, le pinceau à aquarelle, mais on peut aussi utiliser d'autres pinceaux (ceux ci doivent pouvoir contenir une grande quantité d'eau que l'on appelle le réservoir), des éponges, du coton, des chiffons, ou bien même une brosse à dent pour projeter des gouttelettes. Pour le travail en atelier sur de grands formats, on peut parfois utiliser l'aérographe.

Le pinceau à aquarelle

Comme son cousin, le pinceau à lavis chinois, le pinceau à aquarelle forme un cône lorsque il est mouillé et utilisé de la bonne manière. Il permet également comme celui ci d'obtenir d'un geste un trait allant du très fin au très épais avec un peu d'habitude. Il est généralement constitué de poils de petit-gris ou parfois de poney.(les meilleurs et donc plus chers sont constitués de poils de martre kolinski).

Voir l'article pinceau à aquarelle.

Le support

Le support est souvent du papier à aquarelle.

Le papier à aquarelle est généralement :

  • Un papier blanc ou clair car en aquarelle pure, le travail est généralement par assombrissement.
  • Épais (au moins 200g/m²) pour une bonne tenue à l'humidification.
  • Absorbant afin d'éviter que les pigments se répandent sur la feuille avec une trop grande perte de contrôle.
  • Texturé, la texture du papier restant très visible dans l'œuvre finie, et influençant le dépôt des pigments.

La texture peut être granuleuse ou plus textile, elle influera le comportement des pigments lors de la dépose de ceux-ci sur le papier, influençant donc grandement l'effet texturé final si typique à l'aquarelle.

Préparation du papier

Il existe plusieurs manières de travailler à l'aquarelle, sur papier sec ou mouillé, avec de l'aquarelle ou du crayon aquarellable, mais il est très important d'avoir un papier tendu après humidification pour éviter qu'il gondole. Des creux dans le papier concentreraient d'avantage les pigments que les bosses, cela réduirait le contrôle par l'aquarelliste des propriétés du médium.

Il faut donc d'abord humidifier le papier à l'aide d'une éponge sur les deux cotés, puis le tendre sur une planche de préférence en bois brut (non verni) à l'aide de bandes de craft gommé. Ceci permet d'éviter que le papier ne gondole.

Dans le cas des crayons aquarellables qui s'applique parfois à sec avant d'être dilué, il faut laisser le papier sécher.

Application

La lumière est exprimée par le blanc du papier que l'on commence toujours par préserver. Il est possible pour cela d'appliquer des gommes de réserve, qui se présentent généralement sous forme de liquide blanchâtre conditionné en flacon.

Une des principales caractéristiques de l'aquarelle est la transparence de la couleur.

Il y a plusieurs façon de travailler, pour commencer, il est souvent mieux de travailler par étapes successives, de couleurs très diluées en augmentant progressivement la concentration de couleur, mais n'utiliser que cette technique est se priver des possibilités infinies proposées par l'aquarelle.

Il est possible de prendre de nombreux pigments avec un pinceau très humide, afin d'obtenir des surfaces aux couleurs très intenses. Il sera alors possible de mélanger par « fusion » les couleurs en y ajoutant une seconde couleur également dans un mélange où l'eau et les pigments sont importants afin d'obtenir différents effets de matières (nervures, nuages, dégradés…).

Lorsque le pinceau est très chargé en eau, la transparence et possibilité de fusion est supérieure, mais la précision s'en trouve diminuée.

Sur un bon papier à aquarelle, la couleur restera prisonnière de la surface humide sur laquelle le pinceau sera passé. Si le pinceau franchit une zone déjà humide, les pigments ont toutes les chances de s'y répandre.

La zone humide formera généralement une légère auréole au contour plus opaque et, au contraire, à la zone intérieure proche de ce contour plus transparente.

Elle est une des techniques qui demande le plus de dextérité, pour certaines techniques de rapidité et plus généralement de compréhension de la théorie des couleurs et des effets de l'interaction des mélanges entre eux et avec le support en fonction de leur constituant.

Une aquarelle ne peut accepter que peu de repentirs et de retouches il est difficile d'éclaircir une zone si l'on veut conserver la fraîcheur et la spontanéité de la technique de l'aquarelle. Il faut également savoir que l'aquarelle éclaircit en séchant et en tenir compte durant le travail.

31 mars 2007

La peinture

Cet article fait partie de
la série Peinture

Liste des peintres
Portail Histoire de l'art

La Peinture est la Matière dominante utilisée par les Peintres et qui met en œuvre différents matériaux (pigments en poudre, gouache, huile, acrylique, encre, etc.) destinés à l'expression personnelle et à la création d'œuvres d'arts.Le mot Peinture designe aussi l'oeuvre même crée avec cette technique Utilisées en décoration intérieure et pour toutes sortes d'objets de la vie quotidienne, les peintures utilitaires sont des produits vendus aux rayon "bricolage", les produits spécifiques pour artistes étant vendus au rayon "Beaux-arts". Depuis le début du 20ème siècle,les Artistes ont experimentés de nouvelles voies,et tendent a briser les normes et les tabous en introduisant dans leurs oeuvres les matériaux du bricolage.

La peinture en tant que matériau se présente en général sous forme liquide, et est appliquée selon l'utilisation en une ou plusieurs couches, avec un pinceau, un rouleau ou par projection. Les peintures peuvent aussi être sous forme pâteuse et s'appliquer avec un couteau (petite truelle). Dans la pratique artistique ou domestique, la peinture s'applique parfois à la main (peinture pariétale, art contemporain) mais plus souvent au pinceau, au rouleau, au couteau et même au balai chez certains artistes contemporains qui travaillent à plat sur de très grandes surfaces. Industriellement, on utilise aussi des peintures en poudre, appliquées par projection électrostatique puis cuites.

La peinture comporte en général trois composants :

  • le pigment, qui donne la couleur et l'opacité (Terre de Sienne, par exemple) ;
  • le liant ou médium, qui lie le pigment et donne la consistance et la transparence (huile de lin, résines, gomme arabique ...) ;
  • le diluant, qui rend la peinture liquide et permet une application facile (essence de térébenthine) ; après application, le diluant s'évapore et la peinture durcit (on dit qu'elle sèche).

En dehors des pigments et des liants, on trouve dans la peinture divers produits qui améliorent l'élasticité ou la résistance de la peinture. On peut trouver aussi des siccatifs (produits améliorant le séchage). On peut reconnaître des courants artistiques aux choix des solvants et siccatifs (très sombre au Nord de l'Europe, très clair en Italie). Les peintures en poudre n'ont pas de solvant. Le liant est souvent un produit qui se transforme en polymère, la peinture forme alors une couche de plastique ; cette polymérisation peut se faire par l'évaporation du solvant, ou bien par exposition à la chaleur (cuisson dans un four).

On appelle souvent « sans solvant » les peintures acryliques ou vinyliques dont le solvant est de l'eau. Cependant, les peintures ne contenant pas de solvant hydrocarbure (ex. : white spirit) peuvent contenir des additifs comme les éthers de glycols pouvant eux aussi nuire à l'environnement.

La première utilisation des peintures avait sans doute des buts sacrés, rituels, religieux bien que l'élément décoratif soit présent dans l'artisanat des peuples premiers. Par métonymie, le terme « peinture » désigne également la discipline artistique. Avec l'apparition de la photographie et de la vidéo la discipline évolue et les termes art plastique ou art visuel tendent à remplacer celui de peinture.

Mona Lisa, un classique intemporel.

Mona Lisa

31 mars 2007

D'où viennent les timbres coeurs ?

Depuis 1999, la Poste propose des timbre en forme de coeur à l'occasion de la Saint-Valentin.

Le metier de Yves Saint Laurent, Cristian Lacroix, Torrente, Chanel, Cacharel, Jean-louis Scherrer et Givenchy sont des couturiers ou des grandes maisons de couture. Yann Arthus-Bertrand, lui, un photographe,journaliste, reporteret écologiste français modialement connu.

Givenchy est le dessinateur des timbres coeurs 2007.

31 mars 2007

Questionnaire sur la philatélie/timbres coeurs

1- Que veut dire la philatélie ?

2- Citez-moi du matériel de présentation ?

3- Citez-moi du matériel de manipulation ?

4- Citez-moi où trouver du matériel de documentation ?

5- Où trouver les timbres ?

6- Depuis  quelle année les timbres coeurs sont émis par la poste ?

7- Pour quelle occasion les timbres coeurs sont émis ?

8- Quel est le métier de tous les déssinateurs des timbres coeurs ?

9- Quel est le métier de Yann Arthus-Bertrand (2002) ?

10- Les timbres coeurs 2007 ont été dessinés par qui ?

31 mars 2007

Où trouver les timbres

Où trouver les timbres

Il existe plusieurs façon d'acquérir un timbre :

  • le service postal pour les timbres récents,
  • les marchands de timbres en vente à prix nets ou lors de ventes sur offres (qui disposent souvent d'un magasin et d'un service par correspondance),
  • les échanges entre amis ou entre adhérents d'une association,
  • les bourses de ventes ou d'échanges,
  • les sites d'achat-vente sur internet.
31 mars 2007

Le matériel de documentation

Le matériel de documentation

Un ou des catalogues qui recensent les timbres émis et en donnent les cotes, le plus souvent par pays ou groupes de pays. Les principaux éditeurs en sont: Cérès (France), Dallay (France), COB (Belgique) Darnell (Canada), Domfil (Espagne), Facit (Suède), Michel (Allemagne), Scott (États-Unis), Stanley Gibbons (Grande-Bretagne), Yvert et Tellier (France), Zumstein (Suisse), Catalogue officiel de l'Association Suisse des Négociants en Philatélie SBK (Suisse).

Il existe aussi des catalogues spécialisés, notamment en thématique, ou pour les diverses catégories d'oblitérations.

La gestion d'une collection peut être facilitée par l'utilisation de logiciels sur CD-Rom.

Les divers ouvrages généraux de documentation sur les timbres et la philatélie, les uns généraux, les autres spécialisés sur des sujets plus délimités tels que les carnets de timbres, ou les oblitérations.

Les articles des revues philatéliques.

Les sites internet des associations philatéliques.

31 mars 2007

Le matériel de présentation

Le matériel de présentation

Pour présenter une collection :

  • l'album est un ensemble de pages imprimées sur lesquelles sont présentés les timbres collectionnés. Les pages de timbres étaient autrefois séparées par des feuillets transparents destinés à protéger ceux-ci. Elles ont généralement disparues des albums actuels
  • les charnières sont de petits supports à double face qui permettent de coller les timbres sur les pages d'album et de pouvoir les retourner pour observer le verso. Elles ont été progressivement délaissées depuis quelques décennies en raison des traces qu'elles laissent au verso des timbres. Elles sont actuellement le plus souvent remplacées par de petites enveloppes individuelles transparentes.
  • le classeur est un ouvrage sur les pages duquel sont collées des bandes transparentes sous lesquelles, le collectionneur glisse les timbres. Cet ouvrage sert à classer, conserver les timbres en attendant leur rangement définitif.
  • l'exposition. Le collectionneur peut y participer dans le cadre d'une association de philatélistes. Il présente alors une partie de sa collection selon un pays, un thème ou un format de son choix ou imposé pour le concours…
31 mars 2007

La philatélie

La philatélie est l'art de collectionner les timbres postaux et timbres fiscaux, et de les étudier. Le collectionneur et l'amateur de timbres sont des philatélistes. Ce mot est attribué à Georges Herpin dans la revue Le Collectionneur de timbres-poste du 15 novembre 1864. Il a été créé à partir des mots grecs philos (ami) et ateleia (taxe acquittée). Comme on le voit, le mot « philatélie », ainsi composé, convenait particulièrement à la collection des timbres fiscaux. Pourtant, comme ce terme a été largement utilisé pour désigner la collection des timbres-poste, de beaucoup la plus répandue, on a pris l'habitude de recourir, pour la collection des fiscaux, à l'appellation plus précise de philatélie fiscale, bien que celle-ci soit en réalité un pléonasme.
Notons enfin que le mot « philatélie » a été préféré à celui de « timbrologie » en raison de sa meilleure adaptation, du fait de ses racines grecques, à un emploi international. Ce dernier terme subsiste cependant encore dans le titre de la plus ancienne des revues philatéliques françaises actuelles L'Écho de la timbrologie.

31 mars 2007

Le timbre

  • Un timbre est une figurine mobile, ou une empreinte que l'on appose sur un document, de manière à marquer le paiement d'une taxe ou d'une redevance. On distingue notamment :
- le timbre postal, utilisé pour affranchir le courrier postal ;
- le timbre fiscal, utilisé pour matérialiser le paiement d'une taxe, d'un impôt, ou d'une amende ;
- le timbre socio-postal, destiné principalement à constater le paiement d'une cotisation d'assurances sociales.
La collection des timbres, quelle qu'en soit la catégorie — timbre poste, timbre fiscal ou(et) timbre socio-postal —, s'appelle la philatélie.
Le timbre doit être distingué de la vignette qui est émise par des particuliers à des fins privées, notamment publicitaires ou de bienfaisance, et dont la collection est qualifiée d'errinophilie.
  • En héraldique, le timbre est tout ornement placé sur le sommet de l'écu des armoiries et servant à désigner la qualité de la personne qui le porte.

Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Timbre »

31 mars 2007

Page de classeur

Nous pouvons admirer c'est timbres magnifiques qui date de 1877 à 1940.

Voici un exemple pour classer des timbres ( par années ).

31 mars 2007

Question, réponse

Qu'est ce qui ne va pas sur ce timbre ?

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Les Timbres et la Peinture
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